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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 13:42


Le véritable prodige du film de Jean Cocteau, c’est sa résistance au temps malgré l’abondance d’ « effets spéciaux » de l’époque. Du reste, La Belle et la bête est un conte enchanteur et joliment naïf, sans atteindre des sommets.
Jean Cocteau, très inspiré par l’histoire et cette volonté de replonger le spectateur dans l’enfance, opte pour une mise en scène poétique et esthétique, renforcée par la grande beauté des décors et des costumes. L’esthétique noir et blanc est servie par une photographie somptueuse qui joue entre les contrastes de lumière : certains moments du film ressemblent à des tableaux. Ainsi, les meilleures séquences du film restent à coup sûr les phases d’exploration du manoir de la Bête, que ce soit par la Belle ou son père. La mise en scène illustre parfaitement ce conte fantastique qui met en exergue la force de l’amour passionnel par-delà les préjugés physiques. Les acteurs, avec leur jeu très théâtralisés, peinent cependant à susciter l’émotion : seul Jean Marais, magistralement maquillé et costumé sous les traits de la Bête, y parvient. De ce film, on retiendra le tour de force de Jean Marais grimé en Bête, et quelques séquences de pure magie, où la majesté des décors, la beauté de la photographie et la poésie des plans, baignant dans un silence désarmant, laissent le spectateur béat d’admiration. Tout, de la réalisation jusqu’à l’interprétation, concourt à rendre à ce film un aspect théâtral qui renforce l’innocence de l’histoire mais fait perdre une certaine intensité.

 Naïf, charmant, parfois magique, La Belle et la Bête accuse et un rythme parfois défaillant et une certaine niaiserie qui nuit au film, notamment lors d'un final très décevant.

6/10


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26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 19:14
Pathé Distribution

À l’instar d’Olivier Marchal, Franck Mancuso est un ex-flic reconverti dans le cinéma. Pour sa première réalisation, il s’attache à un sujet particulièrement sombre tout en offrant un contre-emploi intéressant à Jean Dujardin. Mais voilà, n’importe qui ne s’improvise pas réalisateur…
Dès les premières images, la mise en scène sent l’amateurisme à plein nez : digne d’un téléfilm, la réalisation de Franck Mancuso reste plate et sans saveur. De plus, le cinéaste débutant se révèle être un mauvais directeur d’acteurs : aucun ne parvient à susciter la moindre émotion (constat flagrant notamment lors de la scène de l’enterrement, particulièrement laide). Seul Jean Dujardin, à contre-emploi, parvient à tirer quelque peu son épingle du jeu avec un jeu plutôt crédible, sobre, mais beaucoup trop figé. Le récit emprunte dans un premier temps la voie du film policier noir et classique sans aucune originalité, puis le scénariste dirige son récit vers une fin inattendue et vraiment bien pensée. Seulement, si ce double twist final rajoute un peu de piquant à ce film plat, il se révèle maladroit dans le sens où l’histoire bascule dans un jeu de dupes particulièrement douteux et invraisemblable qui contraste dangereusement avec la volonté de réalisme affichée durant toute la durée du long-métrage.

A défaut d’un manque évident d’intensité, d’émotions et d’âpreté, le suspens est maintenu jusqu’au bout de ce petit film maladroit, à la réalisation bâclée et sans ambitions. Sous la direction d’un cinéaste plus inspiré, Contre-enquête aurait pu prétendre à être un bon thriller à la française. Mais bon, ne soyons pas trop cruel, ce film reste quand même regardable.

5/10


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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 12:58


Henry Hathaway signe avec ce Jardin du diable un western inégal mais de bonne facture.
La mise en scène s'inscrit dans la plus pur tradition du western américain des années 50, avec une ambiance plutôt tendue et des paysages caractéristiques. Néanmoins, le film souffre d'un manque de rythme et surtout d'une musique particulièrement irritante. Sinon, le scénario reste très simple, mais propose une étude plutôt subtile des rapports humains tels que l'amitié, l'amour, le sacrifice, la lâcheté et, surtout, la corruption de l'homme par l'argent. Dommage que le réalisateur cède au manichéisme avec une représentation simpliste et honteusement péjorative des indiens. Le Jardin du diable vaut principalement le coup d'oeil pour le duo parfait Richard Widmark / Gary Cooper, et aussi pour la mise en avant d'un personnage féminin intriguant, ambiguë (engage-t-elle les hommes pour sauver son mari ou pour récupérer l'or de la mine?), qui suscite les convoitises au sein du groupe d'hommes qui l'accompagnent et étonne par sa volonté, sa poigne.

Un western parfois énervant ou peu crédible, mais suffisamment riche pour intéresser. Un final sympathique vient clore ce Jardin du diable assez plaisant.

6/10


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27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 08:39

Affiche française. Mars Distribution

Shaun of the dead est une comédie typiquement british doublée d'un hommage décalé aux films de zombie du maître du genre: Georges A. Romero.
Shaun of the dead se perçoit comme une farce à l'humour potache et régressif qui se base sur l'ingéniosité de sa mise en scène et le talent comique hors pair de son interprète principal, Simon Pegg. Malheureusement, cet hommage parodique aux films de zombie s'essouffle quelque peu après une première demi-heure absolument géniale. De plus, le scénario, basique, se révèle très hésitant, ne parvenant pas à choisir entre la gentille farce comique un peu clichée et le délire totalement décomplexé. Ainsi, le spectateur se surprend parfois à être désintéressé par ce qui se passe à l'écran, le comble pour une comédie... Et c'est d'autant plus dommage qu'Edgar Wright est particulièrement inspiré derrière la caméra, alignant plans-séquences ou plans énergiques dans un même soucis de créer un humour décalé, et il y parvient... mais seulement dans la première demi-heure. A remarquer tout de même que la fin du film reprend la même veine du début du film, à savoir un humour jouissif et sans complexe.

De Shaun of the dead, on retiendra certaines séquences ébouriffantes, et dix dernières minutes totalement originales et imprévisibles qui réhaussent le niveau d'un film bancal.

6/10



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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 16:27

Affiche américaine. MGM / Twentieth Century Fox

Avec Rocky Balboa, Sylvester Stallone tente de clore une saga usée jusqu'à la corde en revenant à la source du premier épisode, basé sur la sobriété et l'authenticité.
L'histoire tient plutôt la route sur la durée et permet de conclure la saga sur une note plus acceptable, même si elle accuse quelques invraisemblances, notamment lors du combat final, où le spectateur en vient à se demander comment un ex-boxeur sexagénaire, avec toute la volonté du monde, peut tenir physiquement aussi longtemps dans un combat aussi intense. En écrivant le scénario, Stallone revient aux éléments fondateurs qui faisaient toute la force du premier épisode: l'humilité de la réalisation, la force de volonté du personnage ainsi que son portrait intimiste et social, avec, en plus du premier, une réflexion plutôt adroite sur la vieillesse. Seulement, il a la mauvaise idée d'y rajouter une pléiade de clichés sur la société américaine, l'amour et la famille qui sentent un peu le réchauffé. En plus de cela, Stallone s'octroie la place du réalisateur, métier qu'il a déjà expérimenté à de nombreuses reprises (notamment pour les Rocky 2 à 4): on pouvait s'attendre à une mise en scène maîtrisée, sobre et émouvante, car, qui mieux que celui qui a créé le personnage pouvait clore son destin? Malheureusement, si la réalisation de M. Stallone reste sobre et classique, elle accuse le coup lorsqu'il s'agit de traduire les sentiments de Rocky: inutilement lacrymale, digne d'un téléfilm, elle annihile toute émotion dans les moments qui en nécessitaient. De plus, la gestion du rythme est assez criticable, le spectateur n'étant la plupart du temps guère passionné.

Force est de constater que Rocky Balboa n'est pas le grand film attendu pour terminer la saga. Le scénario partait pourtant sur des bases intéressantes, mais la réalisation n'est pas à la hauteur: les émotions sont forcées et ne touchent jamais, le déroulement de l'histoire est prévisible. Mais le fait de retrouver le personnage de Rocky dans un long métrage de qualité acceptable est assez enthousiasmant.

5/10



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13 février 2010 6 13 /02 /février /2010 14:08

MK2 Diffusion

Métropolis est considéré par beaucoup de cinéphiles comme un monument du Septième Art doublé du plus grand film de science-fiction jamais réalisé. Devant tant d'éloges unanimes, on ne pouvait qu'attendre impatiemment la vision de Métropolis... et pourtant, le résultat est franchement décevant.
La seule et véritable raison qui suscite un tel engouement autour du film est son scénario, suffisamment dense et novateur pour véhiculer des thèmes forts et visionnaires pour l'époque. Métropolis est une critique avant-gardiste des totalitarismes, de la déshumanisation, de l'essor industriel et de l'exploitation des faibles par les puissants, en décrivant magistralement le fossé séparant les pauvres des riches. Néanmoins, Fritz Lang illumine son film d'optimisme en imposant la puissance dévastatrice de l'amour comme alternative obligatoire à la cruauté du monde. La mise en scène souffre d'un problème majeur de rythme (on s'ennuie à de maintes reprises...), et ne parvient pas à intéresser sur toute la durée, malgré des décors somptueux pour l'époque et une photographie soignée. De plus, l'interprétation trop théâtrale et excessive des acteurs annihile toute émotion, seul Alfred Abel tirant son épingle du jeu par une interprétation plus sobre. Métropolis est tout de même parcouru de séquences mémorables: la marche lente et déshumanisé des ouvriers se rendant à la cité souterraine, la destruction de la cité souterraine avec une panique générale où les personnages principaux tentent de sauver des enfants, sont des moments particulièrement intenses.

Au final, Métropolis est un film à retenir essentiellement pour le caractère visionnaire de son scénario, car il ne passionne pas totalement sur la durée et peine à résister formellement à chaque année qui passe.

5/10



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7 février 2010 7 07 /02 /février /2010 19:53

Pathé Distribution

Premier film de Nicolas Bary, Les Enfants de Timpelbach s'affirme, comme le dit l'un des membres de l'équipe du film, comme "un film avec des enfants, et pour des enfants". Voilà en gros le résumé du film, avec ce qu'il comporte en naïveté plaisante et maladresse évitable.
Par certains aspects, Les Enfants de Timpelbach apparaît comme une alternative gentillette et comique de Sa Majesté des Mouches, oeuvre terriblement puissante sur des enfants livrés à eux-mêmes et qui sombrent dans la barbarie. Seulement, le scénario de Nicolas Bary reste strictement dans le cadre du film pour enfants, et ne creuse jamais les nombreuses pistes de réflexion qu'il aurait pu offrir. De plus, l'histoire abonde en clichés, se révèle simpliste (les bons contre les méchants) et prévisible (le happy-end). Au-delà de sa maîtrise correcte de la caméra, Nicolas Bary parvient à imposer sa vision, son univers, et nous concocte un petit conte dont l'influence de Tim burton se fait ressentir dès les premières images. Nicolas Bary se montre particulièrement dévoué à diriger un casting essentiellement composé d'enfants. Sur ce plan là, le pari est réussi: le cinéaste insuffle sa passion aux jeunes acteurs, qui s'impliquent du meilleur d'eux-même dans la réussite du projet, livrant chacun une composition formidable d'énergie, Adèle Exarchopoulos, Martin Jobert et Léo Legrand en tête. La beauté des décors, l'intemporalité du cadre temporel, et la richesse des costumes composent un univers plastique attirant et coloré.

Au final, Les Enfants de Timpelbach séduit par son univers et ses acteurs, mais déçoit par son scénario. Un premier film attachant, mais maladroit et inégal pour Nicolas Bary.

5/10



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6 février 2010 6 06 /02 /février /2010 14:39

Nikolai Burlyayev. Ministerstvo Kinematografii

L'Enfance d'Ivan s'affirme dès les premières minutes comme une proposition esthétique forte et inspirée, qui laisse à penser qu'un grand cinéaste est entrain de naître. C'est incontestablement un film à voir, même si le fond comme la forme sont plutôt inégaux.
Le scénario ne prend aucun recul, d'où une certaine tendance au manichéisme: les allemands ne sont quasiment jamais montrés, mais sont tout le temps présentés comme des bourreaux inhumains, tandis que les russes, dont nous suivons le parcours et l'intimité, sont instantanément montrés comme des victimes, des opprimés qui luttent pour leur survie, et attisent obligatoirement une compassion du spectateur. Néanmoins, le film ayant pour thème principal l'enfance face à la guerre, le propos réussi tout de même à présenter la guerre comme effroyable dans toute sa globalité. L'enfance contaminée par la folie humaine traverse ce film comme une obsession. En superposant l'insouciance des rêves et l'horreur de la réalité, le premier long-métrage de Tarkovski met sans cesse en parallèle l'innocence, la naïveté et le bonheur de l'enfance appartenant à un passé révolu du personnage avec l'horreur de la situation présente, où son caractère déterminé et sa soif de vengeance ont déjà fait de lui un homme. A partir de là, c'est le point de non-retour: l'issue ne peut être que fataliste. Bénéficiant d'une photographie noir et blanc de toute beauté et d'un travail de lumière absolument somptueux, L'Enfance d'Ivan fascine également par la force atypique de sa mise en scène: Tarkovski s'impose, par moments, comme un véritable créateur d'images, avec un sens de l'espace et du cadrage exceptionnel, qui prend tout son sens durant les premières minutes ou encore lors de la séquence finale, et offre de véritables passages étranges et oniriques. Il est également essentiel de souligner le superbe travail effectué sur le son, qui se pose ainsi en véritable créateur d'ambiance (les sifflements d'oiseaux, les cris sont très subtilement évocateurs de l'état d'esprit de la scène). Mais, premier long-métrage oblige, le cinéaste russe fait également preuve de maladresses, avec une mauvaise gestion du rythme qui peut susciter l'ennui à de nombreuses reprises, ainsi qu'un manque d'inspiration sur toute la durée (la force de sa réalisation n'agit que par instants). Emblématique du savoir-faire formelle russe, L'Enfance d'Ivan, récompensé à de nombreuses reprises pour la qualité de sa mise en scène, a influencé bon nombre de cinéastes de son pays (et sûrement au niveau international), l'exemple le plus flagrant restant Elem Klimov et son Requiem pour un massacre, qui, par la force brute et le réalisme sans concession de sa réalisation, supplante largement le coup d'essai de Tarkovski.

Première incursion de Tarkovski dans le long-métrage, L'Enfance d'Ivan est une oeuvre intéressante, un hymne à l'enfance sacrifiée par l'absurdité de la guerre, mais cloisonnée entre un travail formel recherché à l'extrême mais parfois maladroit, et un contenu puissant mais limité par une tendance au manichéisme. En conclusion, un film inégal, mais au potentiel certain.

6/10



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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 19:31

Si Woody Allen brille toujours autant par la richesse de son scénario et ses dialogues ciselés et hilarants, son sens du rythme et de la mise en scène se fait moins réussi dans ces Crimes et Délits.
En effet, l'ennui pointe de temps en temps le bout de son nez à cause de l'austérité d'une mise en scène qui se veut sobre et élégante mais qui fait preuve d'un classicisme trop appuyé, malgré un casting plutôt conséquent et une histoire intéressante sur le papier. Mais Crimes et Délits se démarque par la richesse de son contenu: il rend très bien compte de la difficulté à faire des choix dans la vie et à les assumer, s'interroge sur l'humain, la liberté, l'amour, l'importance de la situation sociale et la fragilité de la morale. On peut très facilement trouver dans Crimes et Délits l'admiration que porte Woody Allen aux grands penseurs tels que Dostoïevski. Le film propose également une plongée discrète mais intéressante dans le milieu cinématographique, régi par l'argent et l'idéalisation de l'image.

Crimes et délits est un film frustrant sur la forme mais brillant sur le fond, qui s'apparente davantage à un hommage de Woody Allen envers la philosophie qu'à une oeuvre cinématographique aboutie.

 6/10



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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 17:13

Comme la plupart des films d'Eastwood, le scénario est simple. Mais Le Maître de guerre reste un cru eastwoodien étrange dans sa façon d'aligner séquences jubilatoires et histoire prévisible, rythme plaisant et scénario accumulant clichés et facilités.
Le constat s'impose de lui-même très rapidement: Le Maître de guerre n'est jamais meilleur que lors des séquences d'entraînements, et jamais aussi lourd que lors des scènes intimistes. De plus, la dernière demi-heure est totalement dispensable car sans intérêt. Un film bourrin, très peu porté sur la subtilité en quelque sorte. Le cinéaste n'oublie cependant pas de véhiculer ses thèmes fétiches, tels que la virilité, le courage, les relations entre générations, la transmission des savoirs ou encore l'amour. Le scénario se repose sur une intrigue très simple et malheureusement totalement prévisible, des personnages caricaturés à outrance, mais c'est sur la force de ses dialogues qu'il remporte l'adhésion. En effet, durant les scènes de tensions verbales, le film accumule pour notre plus grand plaisir et avec une facilité déconcertante des répliques anthologiques, aussi cinglantes que cocasses. Malgré un doublage un peu raté (en particulier la voix horrible donné à Clint), les acteurs se révèlent attachants: Eastwood en vieux bougon viril, ou encore Mario Van Peebles en rockstar de pacotille. La mise en scène reste très posée: le réalisateur de Sur la Route de Madison joue, comme d'habitude, la carte du classicisme et de la sobriété.

Au final, Le maître de guerre est un film en demi-teintes: inutilement étiré en longueurs, parfois lourd et caricatural, tout le temps prévisible, le film ne convainc vraiment que lors de jubilatoires joutes verbales qui constituent la seule et véritable raison de vivre de ce long-métrage.

6/10



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Présentation

  • : Le Point Critique
  • : La longue élaboration de ce blog de critiques cinématographiques est le témoignage de ma passion pour le Septième Art. J'écris ces critiques davantage pour partager mon point de vue sur un film que pour inciter à le voir. Ainsi, je préviens chaque visiteur de mon blog que mes critiques peuvent dévoiler des éléments importants de l'histoire d'un film, et qu'il vaut donc mieux avoir préalablement vu le film en question avant de lire mes écrits.
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  • Depuis très jeune, l'art est omniprésent dans ma vie: cinéma, musique, littérature... Je suis depuis toujours guidé par cette passion, et ne trouve pas de plaisir plus fort que de la partager et la transmettre aux autres.
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