7 novembre 2009
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Le ton résolument empreint de l'ambiance 80's rend le film agréablement kitsch. Si Adrian Lyne n'explore pas à fond le potentiel narratif dont il disposait, le résultat esthétique est d'une beauté frappante.
Récit d'une passion éphémère où les deux personnages vont en apprendre autant sur l'autre que sur eux-même, 9 Semaines 1/2 voit se réunir devant sa caméra deux monstres sacrés des années 80: Kim Basinger, magnifiquement sensuelle, et Mickey Rourke, intriguant même si son interprétation reste un peu figée. Adrian Lyne confère à son film une aura, une atmosphère charnelle et sensuelle quasi-hypnotique, grâce à une mise en scène à l'élégance racée, à un somptueux travail de lumière et à la présence de Kim Basinger, qui atteignent leur paroxysme lors de nombreuses scènes éblouissantes de beauté.
A travers une mise en image sensitive et sulfureuse, le film exalte la puissance du désir charnel, du plaisir des sens.
Le personnage joué par Kim Basinger découvre l'épanouissement avec la rencontre de cet homme qui va la troubler profondément, mais il suffira d'un bref échange avec un vieux peintre pour mettre fin à cette relation.
Un bon film, marqué par la sensualité de son actrice principale, l'esthétique de sa mise en scène, la finesse de sa lumière, la beauté de ses scènes sulfureuses et l'énergie de sa B.O. Dommage que l'histoire soit si mince...
7/10
Un bon film, marqué par la sensualité de son actrice principale, l'esthétique de sa mise en scène, la finesse de sa lumière, la beauté de ses scènes sulfureuses et l'énergie de sa B.O. Dommage que l'histoire soit si mince...
7/10